
Dimanche 15 juin : Portes Ouvertes


Des visites du jardin et
un marché des producteurs
des animations,
des ateliers,
des jeux.
16h : Discussion
Une Sécurité Sociale
de l’Alimentation
17h30 : Concert
Sébastien Prats
SPONTAKI
L’AMAP du Rouinet fonctionne 50 semaines par an avec 2 distributions hebdomadaires.
La centième distribution de 2023 a eu lieu vendredi 15 décembre au hangar du Mas Sainte Marie (Fourques, quartier du Rouinet).
Après les vacances de Noël, la reprise sera le mardi 9 janvier.
Pour que la pause ne soit pas trop longue et pour assurer une transition dans un moment convivial et de partage,
une majorité des producteurs viendront un mardi de plus -le 19- avec leurs produits.
Les amapiens pourront récupérer leurs commandes et faire des achats complémentaires, ouverts exceptionnellement aux non adhérents de l’association.
L’alternance saisonnière, ce n’est pas que pour les légumes !
Les brebis ont pris le relais des chèvres et produisent à leur tour le lait nécessaire à la fabrication des fromages.
Mardi dernier (28 novembre), Aurélie a fait sa dernière livraison de l’année et pourra s’occuper plus tranquillement de ses chèvres et préparer les prochaines mises bas des Cabres d’Or.
Fini pour 2023 les barquettes de 12 péquelets.
Mardi prochain (5 décembre), Violette (ou sa mère) reviendra au hangar avec ses fromages, ses yaourts et ses desserts au lait de brebis. Les premiers contrats ont été signés sous le hangar ou préparés via l’application en ligne.
Les amateurs pourront se régaler jusqu’à la fin du mois d’avril, fin du cycle.
En mai 2024, les chèvres auront repris du service, et les barquettes de 12 péquelets ou de 5 ‘gros’ seront de retour, avec une nouveauté : la faisselle au fromage de chèvre.
Le 5 décembre, Malvina aussi sera présente sous le hangar. Elle apportera les miels et les huiles essentielles qui lui ont été commandées (cf contrats).
Elle propose une nouveauté cette année : une confiture de figues que certain.e.s pourraient apprécier avec les fromages…
Tous les goûts sont dans la nature et à l’AMAP du Rouinet.
Cette année encore, à l’occasion des journées portes ouvertes, les 29 et 30 avril 2023, les terres du Rouinet nous ont offert une profusion de plantes sauvages comestibles, favorisées par les pratiques culturales respectueuses des sols, de la faune et de la flore sauvages du producteur de légumes de l’Amap, Khalid Abarki. Pas moins de 26 espèces sauvages pouvant agrémenter nos soupes, tourtes, sauces et salades ont été observées.
Parmi elles :
– Les comestibles « piquantes », de la famille des choux et radis (brassicacées) : la fausse roquette, la capselle bourse à pasteur, le brocoli sauvage. Leurs composés soufrés en font des plantes excellentes pour les problèmes pulmonaires.
– Les comestibles « acides » comme l’oseille crépue (famille des polygonacées), riches en vitamines mais attention, également riches en acides oxaliques (les cuire dans une grande quantité d’eau en cas de problèmes rénaux !). Plus douces mais également riches en oxalates, le chénopode blanc, la blette maritime, l’arroche de Tartarie (famille des chénopodiacées).
– Les comestibles « amères » comme le pissenlit, une excellente dépurative du foie et du sang à la sortie de l’hiver. Autres observations de salades sauvages de la famille des astéracées, moins amères que le pissenlit, aux feuilles montrant également une goutte de lait blanc à la cassure : le laiteron maraîcher, le crépis saint, le crépis faux-pissenlit, la scarole sauvage.
Le chardon Marie, aussi délicieux que l’artichaut, sort du lot en raison de son étonnant pouvoir à la fois détoxifiant et régénérateur du foie, étudié dans le monde entier. La pâquerette peut, elle, se consommer entière, de la racine à la fleur.
– Les comestibles « brûlantes » : l’ortie brûlante mérite bien son nom, mais cuite ou séchée elle devient douce comme du lait ! Pourtant de la même famille, la pariétaire de Judée n’est pas urticante.
Les orties sont des plantes reminéralisantes, riches en fer, très riches en protéines.
Ajoutons à cette liste le gaillet gratteron (extrémité des jeunes pousses), la carotte sauvage (confusion possible avec les nombreuses plantes toxiques de cette famille, dont la cigüe !), la mauve de Nice aux multiples usages médicinaux et culinaires, la bourrache officinale, le trèfle des prés (ne consommer que la fleur), la stellaire ou mouron blanc, le grand plantain et le plantain lancéolé, le coquelicot (feuilles et pétales de fleurs se consomment à volonté, mais absorbées en quantité, les graines sont soporifiques !), sans oublier le laurier noble, une aromatique aux nombreuses propriétés médicinales, qui croît partout à l’état sauvage dans nos contrées.
Nous ne sommes plus, contrairement à nos lointains ou proches ancêtres, habitués à nous nourrir en quantité de ces plantes sauvages, autrefois plantes de disette et médicinales. Leur consommation doit rester modérée, progressive, car elles sont particulièrement riches en minéraux, en vitamines, en principes actifs, auxquels nos organismes ne sont plus habitués. La saison avançant, lorsqu’elles deviennent plus coriaces, il est conseillé de les faire cuire, ce qui les rend plus tendre, mais aussi plus digestes.
Bonnes cueillettes à tous !
La Mauve en cuisine
Nous remercions une participante aux balades, madame Zachia, qui nous a confié cette recette transmise de mère en fille dans sa famille :
A servir sur du pain en apéritif, ou pour accompagner de la viande !
En même temps que la distribution habituelle du mardi soir, l’AMAP du Rouinet permet aux producteurs de proposer leurs produits à titre d’essai, en vente directe.
Cette soirée des producteurs est prévue 2 fois par an et aura lieu de nouveau en fin d’année.
Les amapiens sont invités à rendre visite aux producteurs ainsi qu’à proposer à des personnes pas encore adhérentes de se joindre à l’événement.